Source: https://www.unicef.org/drcongo/recits/communautes-affectees-par-ebola-combattent-la-malnutrition

En soutenant des activités génératrices de revenus, l’UNICEF contribue à prévenir la malnutrition de manière durable dans les zones précédemment affectées par Ebola.

UNICEF RDC

Alors que la violence fait rage depuis de nombreuses années, l’est de la République démocratique du Congo (RDC) a été l’épicentre d’une épidémie d’Ebola qui a duré presque deux ans et qui a tué  environ 2.300 personnes avant de prendre fin en juin 2020 . Les populations meurtries et durement affectées par les conséquences du virus ont perdu une grande partie de leurs moyens de subsistance, mettant en péril la survie et la croissance des enfants.

Afin d’aider les familles affectées à assurer une bonne alimentation à leurs enfants, l’UNICEF a mis en place un projet de nutrition à assise communautaire axé sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant grâce au soutien du gouvernement du Canada, du Bureau de l’USAID pour l’assistance humanitaire (BHA) et du Bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth (FCDO).

UNICEF RDC Bashizi

Florence Kahambu, mère de 7 enfants et agricultrice, est l’une des nombreuses bénéficiaires du programme. «Nous avons appris l’élevage des animaux et j’ai reçu 5 lapins et des semences que je cultive pour consommation», explique Florence Kahambu, mère de 7 enfants. Partie de rien, Florence a aujourd’hui une vingtaine de lapins qui lui permettent de prendre en charge sa famille. Elle a épuré sa production d’Amarante et est en pleine récolte d’aubergines.

«Grâce à cette activité, je parviens à nourrir mes enfants et acheter leurs fournitures d’écoles», dit fièrement la mère de famille.

Comme Florence, de nombreuses familles dans la zone de santé de Kalunguta se sont lancées dans des activités génératrices de revenus. «C’est un soulagement car dans notre village les enfants souffraient et mouraient de malnutrition», explique Florence qui a été formée aux bonnes pratiques d’alimentation du nourrisson et du jeune enfant.

SAMUEL NYANDWI, communication CHILDREN’S VOICE